2002-02

Dépêche APM 06/02/2002:
RESULTATS EXPERIMENTAUX FAVORABLES POUR UNE ASPIRINE ET UN CORTICOIDE ASSOCIES AU MONOXYDE D'AZOTE
La revue américiane PNAS publie dans son édition de mardi deux articles montrant sur des modèles animaux l'intérêt de molécules associées au monoxyde d'azote (NO), en l'occurence une NO-aspirine contre la resténose et une NO-prednisolone contre la polyarthrite rhumatoïde.
Les deux études ont été réalisées avec des produits développés par le laboratoire français NicOx, basé à Sophia-Antipolis dans les Alpes-Maritimes qui s'est créé dans le but de développer des médicaments constitués d'un produit ancien associé au monoxyde d'azote, l'objectif de cette modification chimique étant d'améliorer l'efficacité et la tolérance des produits.
Une série d'associations avec le NO ont été réalisées, avec le paracétamol, des AINS... et certains produits sont déjà en phase clinique.
Dans une des études précliniques publiées par PNAS, réalisée par des chercheurs de la Royal London School of Medicine, le NCX-1015, une NO-prednisolone, a été évalué dans l'arthrite induite par le collagène chez le rat, un modèle pour la polyarthrite rhumatoïde.
Le produit s'est montré plus efficace que la prednisolone seule à un dosage équivalent sur tous les paramètres de l'inflammation et sur le taux de pyridoline, marqueur de la destruction du cartilage.
De plus, alors qu'avec la prednisolone la résorption osseuse était augmentée, ce n'était pas le cas avec le NCX-1015, suggérant que cette NO-prednisolone pourrait avoir moins d'effet négatif au niveau osseux.
Des scientifiques de différents centres de recherche italiens et américains ont quant à eux évalué la NO-aspirine dans un modèle de resténose après angioplastie chez le rat.
Les animaux ont reçu l'aspirine normale ou la NO-aspirine (NCX-4016) de 7 jours avant à 21 jours après une lésion d'une artère par un ballonnet.
Chez les animaux les plus âgés, la NO-aspirine, mais pas l'aspirine normale, a protégé contre la resténose en diminuant la prolifération des cellules de muscle lisse vasculaire.
De plus, la NO-aspirine a été "pratiquement dépourvue" d'effet secondaire gastrique.
Alors que l'aspirine n'est pas connue pour prévenir la resténose, le fait que la NO-aspirine ait un effet suggère "qu'un mécanisme dépendant du monoxyde d'azote doit être impliqué" dans la resténose, concluent les chercheurs.
(PNAS, 5 février, vol.99, n°3, p.1677-1682 & 1689-1694)

Dépêche APM 18/02/2002:
NICOX - CHIFFRE D'AFFAIRES – 2001
La société NicOx, spécialisée dans le développement de médicaments comprenant le monoxyde d'azote, a publié ses premiers résultats pour l'ensemble de 2001, montrant une absence totale de chiffre d'affaires (contre un revenu de 5,6 millions d'euros en 2000).
La société rappelle dans un communiqué publié au BALO (Bulletin des annonces légales obligatoires) que son chiffre d'affaires dépend des paiements perçus au titres des accords de licence et de co-développement signés avec des sociétés pharmaceutiques.

Dépêche APM 22/02/2002:
QUADRUPLEMENT DES PERTES ANNUELLES DE NICOX LORS D'UN EXERCICE SANS CHIFFRE D'AFFAIRES
La société NicOx a annoncé vendredi une perte annuelle nette de 11,5 millions d'euros contre une perte nette de 3 millions lors de l'exercice 2000.
L'aggravation des pertes de NicOx s'explique notamment par l'absence de chiffre d'affaires lors de l'exercice 2001. La firme tire ses seuls revenus des accords de R&D, rappelle-t-on.
Parallèlement, les dépenses opérationnelles de la société ont progressé de 54% à 15,7 millions d'euros. Les seules dépenses de R&D ont enregistré une hausse de 58% à 12,3 millions.
Au 31 décembre 2001, la firme employait 17 personnes en recherche et 13 en développement contre respectivement 11 et 9 un an plus tôt.
A fin 2001, NicOx affichait une réserve de trésorerie de 69,2 millions d'euros contre 26,5 millions un an plus tôt, grâce au succès de l'augmentation de capital conduite en mai 2001.

NiCox (France). La société NiCox annonce une perte annuelle nette de 11,5 millions d'euros contre une perte nette de 3 millions d'euros lors de l'exercice 2000. L'aggravation des pertes s'explique notamment par l'absence de chiffre d'affaires lors de l'exercice 2001, la firme tirant ses seuls revenus des accords de R&D. Un manque à gagner néanmoins moindre que prévu, qui permet à l'action NiCox de s'adjuger 1,49% de progression.
(Agefi 26/02/2002,)