11 - 2008

Le cours de l'action NicOx a fortement progressé au cours de la séance de lundi à la Bourse de Paris, cette évolution étant notamment expliquée par des spéculations sur une offre publique d'acaht (OPA) visant la société française. Au cours de la séance de lundi, le cours de l'action NicOx a gagné 14,5% à 7,50 euros après avoir déjà bondi de 28,9% lors de la seule séance de vendredi. Des analystes expliquent cette évolution par un repositionnement d'investisseurs qui ont auparavant vendu le titre à découvert. D'autres soutiennent l'hypothèse d'une OPA estiment que la faiblesse de la valorisation de NicOx, de l'ordre de 354 millions d'euros lundi soir, pourrait aiguiser l'appétit de prédateurs potentiels.Parmi les candidats potentiels cités par les analystes, est évoqué Pfizer, qui détient 3% du capital de NicOx, malgré le fait que le premier laboratoire mondial commercialise Celebrex* (célécoxib), que naproxcinod doit concurrencer s'il arrive sur le marché. Le nom de Merck & Co est aussi avancé, le laboratoire américain étant associé à NicOx pour le développement d'un traitement de l'hypertension et pouvant être à la recherche d'un successeur à Vioxx* (rofécoxib).

(Dépêche APM - 3/11/2008)

Flambée du cours du laboratoire NiCox
Le cours de NicOx "a grimpé de 14,50% hier, et de 70% en cinq jours, pour atteindre 7,50 euros en clôture", annoncent Les Echos qui rapportent que "le laboratoire indique ne pas comprendre les raisons d'une telle progression du cours". L'explication pourrait venir de l'arrivée "dans une phase clef" de son anti-inflammatoire, le naproxcinod, médicament vedette du groupe actuellement en essai clinique de phase III. Le dépôt de la demande d'AMM pour ce traitement "auprès des autorités américaines pourrait intervenir à la mi-2009, si tout se passe bien", relèvent Les Echos. Le journal note également que "le succès possible du traitement attire l'industrie pharmaceutique", les analystes expliquent qu'une "OPA sur NicOx reste des plus plausibles au regard de sa très faible valorisation".

(Les Echos - 4/11/2008)

Après avoir progressé de 28,9% vendredi puis de 14,5% lundi, l'action NicOx a encore bondi de 30,5% à 9,79 euros mardi à la Bourse de Paris. L'action NicOx, qui ne perd plus que 12% depuis le 1er janvier, valorise désormais la société à 462 millions d'euros. Alors que les précédentes hausses ont pu être expliquées par des rachats à bon compte, de couverture ou sur des rumeurs d'offre publique d'achat (OPA), celle de mardi fait suite à la publication d'une petite étude sur le profil de tolérance de l'anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) naproxcinod.L'étude 111 a porté sur 118 patients américains arthrosiques (hanche ou genou) présentant une hypertension contrôlée qui ont été randomisés entre 375, 750 ou 1.125 mg de naproxcinod et 250, 500 ou 750 mg de naproxène, indique NicOx dans un communiqué.Des mesures de pression artérielle sur 24 heures ont été effectuées au début du traitement et à la fin des 3ème, 6ème et 9ème semaines."A toutes les doses, le naproxcinod a montré une réduction des moyennes des 24 heures de la pression artérielle systolique (PAS) et de la pression artérielle diastolique (PAD) par rapport aux valeurs de base, contrairement au naproxène", rapporte NicOx."En termes de l'effet global du traitement, mesuré comme la moyenne sur les 3ème, 6ème et 9ème semaines, le naproxène a augmenté la PAS de 1,5 mmHg par rapport à la valeur de base alors que le naproxcinod l'a réduite de 2,3 mmHg, d'où une différence entre les deux traitements de 3,8 mmHg (p=0,011) en faveur du naproxcinod", ajoute la société.NicOx signale qu'aucun effet indésirable grave n'a été observé dans le groupe naproxcinod durant cet essai de neuf semaines mais que 54,2% des patients recevant la molécule ont rapporté un ou plusieurs effets secondaires (contre 64,4% dans les groupes naproxène). NicOx attend désormais les résultats d'une étude similaire (étude 112) d'ici la fin 2008 ainsi que ceux de l'essai 303, une phase III dans l'arthrose de la hanche.La société, toujours à la recherche d'un partenaire commercial pour son produit, espère le lancer courant 2010 après le dépôt d'une première demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) à la mi-2009 aux Etats-Unis, rappelle-t-on.

(Dépêche APM - 4/11/2008)

L'action de NicOx "s'est envolée hier de 30,67% à 9,80 euros", annonce Le Figaro Economie, "portant sa capitalisation boursière à 463 millions d'euros", ajoutent Les Echos. Le quotidien indique que le groupe a annoncé "les premiers résultats positifs d'un essai clinique de mesure ambulatoire de la pression artérielle (Mapa), menée sur 18 patients". Le journal précise également que le principal traitement développé par le laboratoire, le naproxcinod, "est le premier médicament à l'étude de la nouvelle classe des agents anti-inflammatoires inhibiteurs de cyclooxygénase donneurs d'oxyde nitrique (Cinods), qui approche de la fin du développement clinique de phase III pour le traitement des signes de symptômes de l'arthrose" (voir la revue de presse du 4 novembre 2008). Le Figaro Economie souligne que le titre NicOx, qui avait déjà fortement progressé le 31 octobre et le 4 novembre derniers, "a presque doublé sa valeur en trois séances".

(Les Echos, Le Figaro Economie, 5/11/2008)

10 - 2008

Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire boursier Le Revenu, Michele Garufi, PDG de la biotech française NiCox, revient sur le prochain lancement de son anti-inflammatoire vedette Naproxcinod, pour lequel il anticipe un chiffre d’affaires annuel de l'ordre de 1 milliard de $. NiCox envisage également de procéder à des opérations de croissance externe... si les marchés financiers se portent mieux.

(Revenu Français 10/10/2008)

09-2008

Dépêche APM - 15 septembre 2008
Nouveaux résultats de phase III positifs pour le naproxcinod dans la douleur liée à la gonarthrose
L'anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) naproxcinod (NicOx) est sûr et efficace dans le traitement de la douleur liée à l'arthrose du genou et n'augmente pas la pression artérielle, a confirmé une deuxième étude de phase III dont les résultats ont été publiés lundi par l'entreprise. Le naproxcinod est un dérivé du naproxène qui possède une fonction de donneur d'oxyde nitrique. Selon des travaux antérieurs, cette modification chimique permettrait d'éviter certains des effets délétères liés à la prise d'AINS, notamment au niveau gastro-intestinal et en termes d'hypertension artérielle.
Les résultats positifs d'une première étude de phase III, l'étude 301, évaluant ce composé dans cette même indication avaient démontré son efficacité et sa sécurité avaient été publiés en novembre 2007, rappelle-t-on. Une troisième étude, l'essai 303, dans l'arthrose de la hanche, doit être finalisée au quatrième trimestre 2008. L'essai 302, dont les résultats à 13 semaines et à 26 semaines ont été publiés lundi, a porté sur 1.070 patients (contre 918 pour l'essai 301) répartis en quatre groupes, deux sous naproxcinod (375 mg et 750 mg deux fois par jour), un sous naproxène (500 mg deux fois par jour) et le dernier sous placebo.
Au niveau de l'efficacité, le naproxcinod à 750 mg et à 375 mg a été significativement plus efficace que le placebo à la 13ème semaine, en termes de douleur et de fonction physique sur l'échelle WOMAC, a indiqué NicOx. La molécule a également démontré sa non-infériorité par rapport au naproxène aux 13ème et 26ème semaines pour le dosage à 750 mg et à la 26ème semaine pour celui à 375 mg. La comparaison par rapport au placebo est requise par la Food and Drug Administration (FDA) pour démontrer l'efficacité de nouveaux médicaments alors que l'Agence européenne du médicament (EMEA) demande de démontrer la non-infériorité par rapport aux produits existants, a précisé la société.

REDUCTION DE LA PRESSION ARTERIELLE
Les résultats de l'étude ont également démontré une absence d'effet néfaste du naproxcinod sur la pression artérielle, les AINS comme le naproxène et l'ibuprofène ayant tendance à accroître ce paramètre, selon NicOx. Les résultats de l'étude 302 ont plus précisément mis en évidence une réduction de la pression artérielle systolique et diastolique avec les deux dosages de naproxcinod par rapport aux valeurs de base et au naproxène 500 mg. A la 13ème semaine, des réductions de 2,3 mm Hg de la pression artérielle systolique et de 1,1 mm Hg de la pression artérielle diastolique par rapport ont été enregistrées avec naproxcinod 750 mg par rapport à naproxène 500 mg. L'étude n'a en outre pas mis en évidence de différence significative entre naproxcinod, naproxène et placebo en termes de pourcentage de patients présentant au moins un effet indésirable à la 13ème semaine. A la 26ème semaine, ce pourcentage était similaire pour les groupes sous naproxcinod et naproxène. "Les résultats positifs de l'étude 301 ont été reproduits et la non-infériorité par rapport au naproxène à la 26ème semaine a été clairement démontrée", s'est félicité Michele Garufi, PDG de NicOx, dans le communiqué de la société."Les résultats de ces deux études pivotales renforcent notre confiance dans la capacité du naproxcinod à répondre aux exigences des autorités réglementaires en vue de l'obtention de l'autorisation de mise sur le marché (AMM)" a-t-il ajouté.
Michele Garufi avait fait part en septembre 2007 de l'intention de NicOx de déposer au premier semestre 2009 une demande d'AMM pour le naproxcinod auprès des autorités américaines puis de faire de même auprès des autorités européennes dans un deuxième temps. La société doit trouver d'ici le début 2009 un partenaire pour l'aider dans la commercialisation de cette molécule dont les ventes annuelles potentielles pourraient dépasser le milliard de dollars, selon ses estimations.
Le cours de l'action NicOx bondissait de 23,6% à 9,37 euros lundi en fin de matinée à la Bourse de Paris.

NicOx rebondit en Bourse grâce à son anti-inflammatoire
En pleine tourmente boursière, l'action du laboratoire pharmaceutique NicOx a rebondi hier de 19 %, signant la plus forte hausse de la Bourse de Paris, après la publication d'une étude favorable à son anti-inflammatoire expérimental Naproxinod. La deuxième étude de phase III, menée par le laboratoire sur 1.020 patients souffrant d'arthrose du genou, a atteint ses objectifs en confirmant l'efficacité du produit contre la douleur et l'absence d'effet néfaste sur la pression artérielle. Le laboratoire attend encore les résultats d'une ultime étude de phase III, prévus pour décembre, pour solliciter le feu vert des autorités sanitaires américaines et européennes.
(Les Echos, 15/09/2008)


L'envolée du titre NicOx grâce au naproxcinod
La Tribune annonce que "NicOx s'offre la plus forte hausse de la Bourse de Paris. La société a confirmé la bonne marche des tests cliniques de phase III sur le naproxcinod". Les bons résultats de cet anti-inflammatoire, développé dans le traitement de l'arthrose (voir la revue de presse du 20 mars 2008), font que le titre NicOx "prend plus de 17% aux alentours de 15h30 à 8,87 euros", soulignait hier Le Figaro.fr. Le quotidien affirme que "le PDG du groupe biopharmaceutique se dit impressionné par ses résultats qualifiés de solides". Les Echos ajoutent aujourd'hui que "le laboratoire attend encore les résultats d'une ultime étude de phase III, prévus pour décembre, pour solliciter le feu vert des autorités sanitaires américaines et européennes".
(Le Figaro.fr - 15/09/2008, La Tribune.fr - 16/09/2008)

07-08 2008

Dépêche APM - 28 juillet 2008
NicOx a annoncé lundi avoir réalisé au premier semestre 2008 un chiffre d'affaires de 2,2 millions d'euros, en chute de 80%, pour une perte nette quintuplée à 33,1 millions pour la même période en 2007.
Le bond des pertes nettes affichées par la société est dû à la progression de 71% des charges opérationnelles, à 40,3 millions d'euros, liées aux essais de phase III de son anti-inflammatoire naproxcinod, ainsi qu'à la chute des revenus de l'entreprise.
Au 30 juin, l'entreprise disposait d'une réserve de trésorerie de 141,6 millions d'euros, contre 195,2 millions au 30 juin 2007.
Michele Garufi, PDG de NicOx, a indiqué lundi dans une interview à Reuters qu'il prévoit toujours de déposer le dossier du naproxcinod sur le bureau des autorités sanitaires américaines à la mi-2009 et que les discussions avec des partenaires commerciaux pour les Etats-Unis se poursuivaient.

Le titre NiCox a plongé de 25% en dix jours. Le marché doute du potentiel commercial de son anti-inflammatoire vedette Naproxcinod, actuellement en phase III de développement pour le traitement des signes et symptômes de l'arthrose.
(Figaro Eco. 23/08/2008, Figaro Eco. 14/08/2008)

Dépêche APM - 25 août 2008
Pfizer renonce à développer une prostaglandine de NicOx dans le glaucome en Asie après l'échec d'une phase II
NicOx a annoncé lundi que Pfizer a renoncé à développer en phase III en Asie son composé PF-03187207, suite aux résultats décevants d'une étude de phase II évaluant le produit dans le glaucome.
Le composé PF-03187207 est un analogue de la prostaglandine donneur d'oxyde nitrique développé par les deux laboratoires selon un accord conclu en août 2004.
En mai, Pfizer avait déjà renoncé à développer le composé en phase III hors de l'Asie en raison de résultats décevants en phase IIa dans une étude menée aux Etats-Unis.
NicOx soulignait alors que le développement du composé continuerait en Asie, région qui représente 30% à 40 % du marché mondial des traitements du glaucome.
L'étude de phase II asiatique comparait la sécurité d'emploi et l'efficacité de plusieurs dosages de PF-03187207 au latanaprost (Xalatan*, Pfizer) au dosage 0,005%. Elle a inclus 112 patients japonais souffrant de glaucome à angle ouvert ou d'hypertension oculaire.
En termes de réduction de la pression intraoculaire diurne, par rapport aux valeurs de base, les deux dosages les plus élevés du composé ont montré une efficacité par rapport au latanaprost allant jusqu'à 11%, mais le critère principal de l'étude au 28e jour n'a pas été atteint, a indiqué NicOx.
Dans l'étude japonaise comme dans l'étude américaine, le composé PF-03187207 a montré une réduction de la pression intraoculaire, 20 heures après l'administration, supérieure de 20% à celle observée avec le latanaprost à 0,005%, a noté la société.
Les deux laboratoires vont poursuivre leur recherche conjointe dans le domaine de l'ophtalmologie en se focalisant sur des composés donneurs d'oxyde nitrique dans la rétinopathie diabétique.
Ils prévoient de sélectionner pour le développement un composé tête de série au premier semestre 2009, a indiqué NicOx.
RETOUR DES DROITS A NicOx?
Suite à l'abandon du développement en Asie, "Pfizer et NicOx discutent activement des droits pour le monde entier du PF-03187207, dont nous pensons qu'il a un certain potentiel commercial qui devrait être exploité", a indiqué Michele Garufi, PDG de NicOx, cité dans le communiqué.
Le composé n'a pas répondu aux critères de "blockbuster" (produit dont le chiffre d'affaires dépasse un milliard de dollars) voulu par Pfizer, mais il a tout de même un intérêt commercial, peut-être inférieur, a précisé à l'APM Michele Garufi.
"A l'heure actuelle, nous sommes convaincus que le produit mérite d'être développé en phase III", a-t-il déclaré. Dès lors, NicOx envisage la possibilité de passer un accord avec Pfizer pour reprendre les droits du composé.
NicOx serait en mesure de développer seul le composé, mais pourrait également rechercher un ou des partenaires, notamment sur certains marchés comme l'Asie, a indiqué Michele Garufi, soulignant que la réflexion est encore très précoce.
Cela dépend également du succès du naproxcinod, composé le plus avancé de la société, pour lequel il attend les résultats de plusieurs études d'ici la fin de l'année. "Le succès du naproxcinod pourrait nous apporter des ressources financières supplémentaires pour développer le produit de Pfizer" en opthalmologie, a-t-il noté.
Quoi qu'il en soit, la société bénéficierait de l'ajout dans son pipeline d'un produit pouvant entrer en phase III en 2009, a estimé Michele Garufi.
"Les quatre prochains mois seront fondamentaux pour NicOx ", a-t-il déclaré.
Le cours de l'action NicOx reculait de 2% à 6,85 euros en milieu de matinée. Il a perdu plus de 37% en un an.

05 - 2008

Dépêche APM - 06 mai 2008:
Pfizer "croit toujours à notre projet dans l'ophtalmologie", estime NicOx
NicOx a relativisé mardi la décision de Pfizer de ne pas poursuivre en phase III le développement du projet PF -03187207, suite à des résultats de phase Iia décevants.
"Je ne pense pas que Pfizer s'amuserait à perdre du temps et à mettre beaucoup d'argent s'ils ne croyaient pas au projet", a déclaré Michele Garufi, PDG de NicOx, dans une interview à Reuters.
"La nouvelle aurait été super mauvaise si Pfizer nous avait dit que la technologie de NicOx ne pouvait pas s'appliquer à l'ophtalmologie", a-t-il ajouté, avant de réaffirmer que Pfizer allait "poursuivre le développement du PF-03187207 pour un enregistrement potentiel en Asie". Selon le dirigeant, cette région représente 30% à 40 % du marché mondial des traitements du glaucome.
Le patron de la société française a répété que NicOx et Pfizer "sont toujours liés par un accord de recherche dans le but d'identifier de nouveaux composés pour le traitement du glaucome". Michele Garufi a par ailleurs répété que les discussions avec un partenaire pour le naproxinod, son projet le plus avancé, étaient toujours en cours."Les essais cliniques sont en piste et à l'heure", a-t-il indiqué, alors que les résultats d'une deuxième étude de phase III devraient être connus au troisième trimestre et ceux d'une troisième au dernier trimestre. "On attend ces résultats ou on pourrait avoir quelque chose avant", a déclaré le dirigeant. Enfin, le PDG espère pouvoir faire "une mise au point avant l 'été" sur la collaboration de NicOx avec le groupe américain Merck & Co dans le domaine de l'hypertension.

Dépêche APM - 06 mai 2008
Echec en phase IIa pour une prostaglandine de NicOx développée avec Pfizer dans le glaucome
Pfizer a renoncé à poursuivre en phase III le développement du composé PF-03187207 de NicOx, suite à des résultats de phase IIa décevants annoncés mardi par la société française.
Le composé PF-03187207 est un analogue de la prostaglandine donneur d'oxyde nitrique développé par les deux sociétés selon un accord conclu en août 2004.
L'étude de phase II menée aux Etats-Unis par Pfizer comparait la sécurité d'emploi et l'efficacité de plusieurs doses de PF-03187207 par rapport au latanoprost (Xalatan*, Pfizer), traitement de référence, à la dose commercialisée de 0,005%. Elle a inclus 215 patients atteints de glaucome à angle ouvert ou d'hypertension oculaire.
Les doses les plus fortes du composé ont démontré une diminution cliniquement significative de la pression intraoculaire diurne par rapport à la valeur de base. La plus forte dose a systématiquement démontré une meilleure réduction de la pression intraoculaire et ce à chaque visite et à toutes les étapes ayant fait l'objet de mesures, suggérant un effet bénéfique de la libération d'oxyde nitrique (NO).
Cependant, sur le critère d'évaluation principal au 28ème jour, l'amélioration obtenue avec le PF-03187207 était certes supérieure de 12% (environ 1 mmHg) par rapport à Xalatan* mais cette différence n'était pas statistiquement significative, indique NicOx dans son communiqué.
Pfizer a pris la décision de ne pas lancer de programme mondial de développement de phase III pour ce composé, ajoute NicOx.
Néanmoins, Pfizer va poursuivre sa collaboration avec NicOx sur ce programme de recherche visant à identifier les composés analogues de prostaglandines donneurs de NO les plus actifs.
"Bien que cette étude n'ait pas satisfait à son critère d'évaluation principal clinique et à nos critères de lancement d'une phase III, nous restons engagés dans notre programme de recherche conjoint avec NicOx dans lequel les composés successeurs du PF-03187207 ont présenté des résultats encourageants", indique David Eveleth, vice-président du développement en ophtalmologie de Pfizer, cité par le communiqué.Pfizer conduit également une étude de phase II sur ce même composé au Japon, dont les résultats sont attendus au troisième trimestre.

Le titre NiCox a perdu 28,68% de sa valeur en Bourse, mardi 6 mai, après la publication de mauvaises nouvelles concernant l'un de ses médicaments en développement, le PF-03187207. Cette molécule, développée depuis quatre ans avec Pfizer, est indiquée dans le traitement du glaucome.
(Les Echos, La Tribune, 07/05/2008)

Dépêche APM - 13 mai 2008
NicOx a annoncé mardi le lancement de plusieurs essais cliniques de phase I sur un "anti-hypertenseur donneur d'oxyde nitrique", dans le cadre de sa collaboration avec le laboratoire américain Merck & Co.
La société explique avoir sélectionné avec Merck & Co trois candidats médicaments dont deux ont fait l'objet d'essais de dose chez des volontaires sains.
Merck & Co doit maintenant mener "un certain nombre d'études cliniques" dont la première vient d'être initiée chez des malades souffrant d'hypertension faible à modérée.
Cet essai à doses uniques croissantes sera suivi d'autres à doses multiples croissantes. Sur les trois composés sélectionnés, un seul fera l'objet d'études de phase II, précise NicOx.

Dépêche APM - 14 mai 2008
La société NicOx a annoncé mardi une perte trimestrielle nette de 13 millions d'euros contre un résultat net de 1,8 million un an plus tôt à la même période, trimestre qui avait été marqué par des versements d'étape de la part de Merck & Co et Pfizer.
Le chiffre d'affaires trimestriel s'est réduit de 84% à 1,4 million d'euros tandis que les charges opérationnelles ont bondi de 73% à 17,5 millions, essentiellement pour le financement des phases III en cours sur l'anti-inflammatoire naproxcinod.Au 31 mars, NicOx disposait d'une réserve de trésorerie de 153,7 millions d'euros contre 201,2 millions un an plus tôt à la même date.

Depuis le mois de mars, les sociétés de biotechnologies ont retrouvé la faveur des investisseurs, effaçant en partie la sanction subie les mois précédents. Trois valeurs, en attente de résultats cliniques importants sont dans les starting-blocks : Nicox avec son anti-inflammatoire Naproxcinod, Transgène dans le cancer du poumon avec le TG 4010 et Stallergènes avec son anti-allergène Oralair.
(Investir 24/05/2008)

04 - 2008

Nicox retrouve des couleurs en Bourse grâce au naproxcinod
La Tribune revient sur "l'engouement" qui a fait bondir l'action de Nicox de 70 % au cours du mois écoulé, après une année 2007 qui a vu chuter son cours en Bourse de 48,5 %. Le quotidien rappelle l'accord conclu le 19 mars dernier avec la société chimique Archimica pour la production commerciale du naproxcinod, traitement contre l'arthrose qui "constitue le principal vecteur de rentabilité de Nicox". Selon le pdg de la société, "les 172,8 millions d'euros de trésorerie nette inscrits dans le bilan au 31 décembre 2007 suffiront à couvrir les dépenses de R&D et les frais de pré-commercialisation du naproxcinod". Une commercialisation qui pourrait intervenir, si tout se déroule comme prévu, à compter du quatrième trimestre 2009.
(La Tribune, 29/04/2008)

03 - 2008

Dépêche APM - 3 mars 2008
La société NicOx a annoncé lundi avoir creusé sa perte nette en 2007, qui a atteint 32,1 millions d'euros contre 24,7 millions l'année précédente, en raison d'investissements soutenus pour son produit phare, l'anti-inflammatoire naproxcinod, actuellement en phase III.
Les dépenses opérationnelles ont atteint 57,8 millions d'euros contre 36,3 millions en 2006, ce qui s'explique par une hausse des frais de R&D, qui ont bondi de 64% à 44,3 millions et par des investissements liés à la production du composé, a indiqué Eric Castaldi, directeur financier de NicOx, lors d'un point presse.
Les frais administratifs et commerciaux ont progressé de 47% à 11,3 millions d'euros, en raison des dépenses liées aux activités visant à favoriser les partenariats et à celles préparant la commercialisation du naproxcinod, avec l'ouverture d'une filiale aux Etats-Unis en 2007.
La société a connu "une augmentation significative" de son chiffre d'affaires annuel, qui a atteint 20,6 millions d'euros contre 9,6 millions en 2006, a indiqué Eric Castaldi.
"Cela s'explique principalement par les paiements reçus dans le cadre des collaborations avec Merck & Co et Pfizer", la société ayant reçu 14 millions d'euros de ces accords en 2007, a-t-il précisé.
NicOx a terminé 2007 avec une trésorerie de 172,8 millions d'euros contre 81,7 millions fin 2006. Cette progression est notamment liée à l'augmentation de capital réalisée en février 2007, dont le produit net a été de 120,7 millions.
"Nous sommes dans une position de trésorerie forte. Mais nous nous attendons à une augmentation très importante des dépenses opérationnelles sur les années à venir, et notamment sur 2008 et 2009", a noté Eric Castaldi. La société n'envisage pas une nouvelle augmentation de capital en 2008.
NicOx ne devrait pas être profitable avant 2011, a-t-il indiqué.
CONFIANCE SUR UN FUTUR PARTENAIRE COMMERCIAL
L'exercice 2008 sera important pour NicOx, à mesure que s'approche la commercialisation possible du naproxcinod, pour lequel la société compte déposer une demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) aux Etats-Unis mi-2009. La société prévoit pour ce produit un statut potentiel de "blockbuster", c'est-à-dire des ventes annuelles maximales dépassant 1 milliard de dollars.
NicOx attend les résultats de deux études de phase III au troisième et au dernier trimestre 2008, ainsi que des résultats de deux études pharmacologiques au dernier trimestre.
La société est toujours à la recherche d'un partenaire sur ce produit, et a "beaucoup de discussions en cours" avec des sociétés américaines ou européennes, a indiqué lundi Michele Garufi, PDG de NicOx.
La société cherche à établir un partenariat avec un grand groupe, qui aurait les capacités suffisantes en termes de forces de vente pour cibler les médecins généralistes.
Elle souhaiterait constituer sa propre force de vente, plus limitée que celle de son partenaire, et conserver des droits de co-commercialisation aux Etats-Unis et sur certains marchés européens (dont la France), en direction de certains spécialistes, notamment les rhumatologues, et de certains généralistes, a expliqué Michele Garufi.
Interrogé sur les raisons expliquant qu'un partenariat n'ait toujours pas été signé, le PDG de NicOx a indiqué que certains groupes pourraient préférer d'attendre les résultats des deux études de phase III prévus au second semestre.
"Ce n'est pas parce que nous demandons trop que nous n'avons pas encore signé", a-t-il souligné. Le partenariat devrait intervenir au plus tard après les résultats de phase III mais sans exclure la possibilité de le voir signé avant, a-t-il ajouté.
NicOx aura besoin particulièrement de s'adosser à un groupe pour ce qui est de la préparation de la commercialisation du naproxcinod et de sa production.
En termes de production NicOx a déjà signé un accord avec un partenaire et pourrait en conclure avec deux autres sous-traitants potentiels. Le groupe "ne pouvait pas attendre" mais pourrait revoir ses orientations en termes de production une fois un partenaire commercial trouvé, a noté Eric Castaldi.
RESTER INDEPENDANT
Par ailleurs, Michele Garufi a déclaré que la firme souhaitait rester indépendant. La direction a pour stratégie de "faire grandir" NicOx pour la transformer en une société pharmaceutique intégrée, a-t-il souligné.
Si NicOx devait faire l'objet d'une offre hostile, la direction de la société n'aurait d'autre choix que de la soumettre aux actionnaires, a-t-il commenté, notant le manque de succès des offres publiques d'achat (OPA) hostiles dans le secteur biopharmaceutique.
De plus, NicOx ne pourra atteindre l'objectif de devenir une société intégrée en ne s'appuyant que sur un seul produit, devant notamment amortir ses coûts de vente.
La direction envisage donc toujours de réaliser des acquisitions sélectives, de produits en phase avancée de développement ou de sociétés. Un rachat pourrait être effectué avant ou au moment du lancement du naproxcinod, a indiqué Michele Garufi.
La société pourrait également obtenir de son partenaire à venir sur le naproxcinod certains droits de commercialisation sur d'autres produits.Suite à l'annonce de ces résultats, le cours de l'action NicOx chutait de 5,7% à 10,09 euros lundi à 14 heures à la Bourse de Paris.


La Tribune et Les Echos rendent compte des résultats du français NicOx pour l'année 2007. Si le chiffre d'affaires a plus que doublé (à 20,6 millions d'euros), "le laboratoire continue d'essuyer des pertes importantes, qui sont passées de 25 millions d'euros en 2006 à 32 millions l'an dernier", relèvent Les Echos. La Tribune constate que "les comptes de l'exercice 2007 ont légèrement dépassé les espérances des analystes financiers" et s'interroge du coup sur le décrochage de 10,84 % enregistré par l'action hier. De leur côté, Les Echos insistent sur la perspective de NicOx de voir approuver "à la mi-2009" par les autorités sanitaires américaines le dossier de demande d'autorisation de son premier médicament, le naproxcinod. L'année 2008 "s'annonce cruciale pour NicOx, puisque de nombreux résultats d'études cliniques de phase III sont attendus" pour cet anti-inflammatoire contre l'arthrose. Mais La Tribune souligne que des incertitudes demeurent sur l'identité du futur partenaire commercial pour le lancement du produit, le pdg de NicOx ayant confirmé "ne pas avoir été approché par Pfizer", qui détient 2,9 % de son capital.
(echos.fr, 03/03/2008 / La Tribune, Les Echos, 04/03/2008 / Biotech Info, 05/03/2008)

Le laboratoire français NicOx, spécialisé dans les biotechnologies a signé un accord pour la production du principe actif de son anti-inflammatoire Naproxcinod avec la société de chimie fine Archimica.
(echos.fr, 19/03/2008)

2008 - 01

Après une année boursière calamiteuse, la biotech française démarre 2008 en trombe. Le titre a pris 6,64% alors que son partenariat avec Pfizer s'élargit.
(La Tribune - 04/01/2008)

Nicox annonce la signature de la prolongation de son accord de collaboration de mars 2006, lequel alloue à Pfizer des droits exclusifs pour appliquer sa technologie brevetée de libération d'oxyde nitrique à la recherche de nouveaux médicaments dans le domaine de l'ophtalmologie.
(Le Figaro Eco, 09/01/2008)